Il s’agit d’attirer l’attention du consommateur en lui proposant une aventure olfactive, auditive ou gustative. On essaie de communiquer moins sur la raison et l’intelligence d’un slogan mais à l’inverse d’atteindre la cible par les sens.
Des post-it à la fraise pour cibler les jeunes filles, des volants au toucher de velours pour optimiser le bien-être d’une voiture, une musique zen pour accompagner un soin dans un spa… Très développé dans le street marketing, le marketing sensoriel peut créer des scènes assez cocasses ! Soulignons ici la campagne de Rexona qui propose au consommateur de découvrir une nouvelle senteur chaque semaine grâce à des panneaux d’affichage composés d’échantillons odorants…
Ce concept marketing peut-il réellement s’appliquer à l’évènementiel ?
Certaines approches peuvent laisser sceptique. Par exemple même sir les participants à un colloque sont toujours contents d'avoir un cadeau, nombre d’entre eux ont tendance à les oublier avant de partir… Et il n’est pas certain qu’un marquage olfactif les fera s’émerveiller davantage sur le goodie…
Autre exemple, le Club Med qui parfume ses invitations au monoï pour inspirer l’envie et le dépaysement. Il y a de l’idée… mais c’est un peu ‘’cheap’’ non ?!?
Bref, si le marketing sensoriel une très bonne idée, il faut pousser un peu plus la démarche et proposer de vraies expériences sensorielles aux participants. Un bel exemple s’offre à nous avec la ‘’Living surface’’, un sol interactif mixant de la vidéo à des capteurs de mouvements. Volontairement ludique et évènementiel, cet outil peut parfois se révéler lourd de sens.
Handicap International a ainsi proposé un parcours miné avec un tapis équipé de capteurs sonores reproduisant le bruit d’une explosion dès que l’on marche dessus. Une sensibilisation aux dangers des mines antipersonnel très impactante !